Merci à Sophie, du blog Top-Topic, pour avoir rédigé ce bel article, un véritable coup de coeur sans concession concernant mon livre « j’ai perdu 40 millions d’euros et j’ai découvert une vie pleine de sens. »

Ce que je vous présente aujourd’hui n’entrait pas du tout, au départ, dans la ligne de mes conseils « à lire ».
Une amie d’amie de l’auteur m’en a parlé, « au cas où », le présentant comme un ouvrage aidant à trouver les clés pour donner du sens à la vie, au travers de la propre expérience de Ludovic Bréant qui signe ce livre.
J’ai répondu OK pour le recevoir, espérant y trouver des raccords avec les billets de Florence.

En attendant le livre, et en consultant le site de l’auteur, je n’ai pu m’empêcher de me faire la réflexion suivante : « encore un qui tire profit de ses mauvaises fortunes pour faire du business autour du développement personnel. » Conseils et autres retours d’expérience, les rayons des libraires en sont pleins.

Néanmoins, après réception de « J’ai perdu 40 millions d’euros et j’ai découvert une vie pleine de sens », je le feuillette une première fois très vite, je m’arrête sur quelques phrases. Je les lis. J’y pense et repense dans la journée. J’y retourne. Je lis quelques pages. Même petit scénario pendant une dizaine de jours.

Je suis étonnée de « l’épaisseur » du livre (264 pages), de la table des matières qui évoque un large spectre de pratiques abordées, et du nombre d’ouvrages de référence indiqués en index.

Jusqu’au jour où je me dis qu’il serait bon de commencer par la page 1 et terminer par la fin pour me faire une idée juste, et décider d’en parler ou pas sur Top-Topic.
Un auteur qui a visiblement potassé son sujet et pris du temps à finaliser un « guide »  à première vue assez complet n’est peut-être pas qu’un surfeur sur la vague du coaching.

j'ai perdu 40 millions d'eurosPropos : Ludovic Bréant a créé ou repris une centaine d’entreprises pendant 25 ans. Au travers du récit de sa « descente aux enfers » amorcée en 2008 par la crise financière mondiale et soldée par un dépôt de bilan, une condamnation médiatisée, et tous les dégâts collatéraux liés (fermetures, licenciements, rumeurs) l’entrepreneur zen – tel qu’il se surnomme – indique quels sont les outils qu’il a mis en œuvre pour tenir, voire se reconstruire. Il s’intéressait au développement personnel avant la chute de ses sociétés,  et avait donc déjà des armes « mentales » qui ne demandaient qu’à être renforcées.

Avis : assez vite j’ai zappé toutes les explications liées aux démêlés économico-financiers de Ludovic Bréant, qui ne m’intéressaient pas.
En outre, j’ai trouvé que cette partie de récit ne faisait pas grand cas des salariés forcément impactés par la faillite de l’ « empire » Bréant. De plus, un petit paragraphe, entre « Rire » et « Relativiser » m’a fait bondir, il s’intitule « S’alléger » : pour L.B.,  il s’agit de se séparer d’actifs fonciers. Glups. Pour 99% des français, je pense que le sujet ne se pose pas en ce sens.
Paradoxalement, autant cet aspect m’a irritée, exacerbé par des pointes d’auto-satisfaction qui me semblaient déplacées, autant j’ai trouvé le personnage sympathique lorsqu’il expose sa remise en question et les moyens mis en œuvre pour retrouver un sens à sa vie.

Alors est-ce parce que je n’ai jamais lu en entier d’ouvrages dédiés à ce type de sujet, que j’ai accroché avec « J’ai perdu 40 millions d’euros… » ?
Car j’y ai trouvé le résumé que j’aurais pu chercher un jour ou l’autre pour « aller mieux ». Un condensé détaillé qui expose des concepts qui m’ont déjà parlé, et sur lesquels je voulais approfondir mes lectures en dépassant le stade de l’article de magazine féminin : Accepter la douleur, pratiquer la non-résistance, 5 clés pour lâcher-prise, la gratitude, vivre en pleine conscience, la visualisation.
D’autres que moi pourront être plus interpellés par le chapitre sur l’alimentation, ou les clés pour retrouver la joie de vivre, le couple, se libérer de la culpabilité, la matérialisation des rêves, les synchronicités… et bien d’autres.

Autant de clés, d’outils pour vivre au mieux nos quotidiens, quels que soient nos passés.

J’ai aimé le ton factuel, pas « perché », les chapitres et paragraphes courts. Enfin, j’ai cru à la sincérité de Ludovic Bréant dans son désir de transmettre, avec sérieux et le plus largement possible, son retour d’expérience.

Editions Erick Bonnier – En vente sur le site de Ludovic Bréant et sur Amazon

Source de l’article : https://top-topic.com/